Bleu, blanc, noir de Karim AMELLAL

Publié le par troumoulou

☆☆☆☆★ Résumé

Bleu, blanc, noirLe narrateur est un Français comme les autres, ou presque.

La banlieue, ses origines, c’est  derrière lui. La victimi­sation, ce n’est pas son genre. Il vit désormais au cœur de Paris, a fait une grande école, travaille dans la finance, vit avec la femme qu’il aime: il a réussi.

Soudain, la machine s’enraye. Dans une France  pétrie de peurs, la victoire de l’extrême  droite est logique, implacable. La nouvelle présidente applique méthodiquement son programme  : le «Redressement national» est lancé.

D’un monde tout en nuances, nous basculons dans un manichéisme étouffant. D’aucuns, et parfois bien inattendus, plient l’échine, font le dos rond. D’autres au contraire organisent la résistance. Le narrateur, lui, tergiverse. Se débat avec lui-même, avec ce qu’il est, avec ce qu’on lui dit qu’il est. Enfin, il prend sa décision.

«­Aujourd’hui je vis; demain je serai peut-être mort mais je ne serai plus seul. Vive la République, vive la France!» Une politique-fiction.....

Mon avis

Bleu Blanc Noir dépeint une France effondrée, gouvernée par l'extrème droite arrivée démocratiquement au pouvoir.

Dans "Bleu Blanc Noir", Karim Amellal imagine la victoire d'une candidate de l'extrême droite à la présidentielle.  Et il situe son roman en 2017.

Martin Luxembourg est président de la République. Mireille Le Faecq, elle, dirige le Parti national, tandis qu’Alban Péjut est maire de Bordeaux et François Cramoisi, ancien chef de l’État. Toute ressemblance avec des personnes existantes est purement volontaire dans le dernier roman de Karim Amellal, Bleu Blanc Noir. Sauf qu’il se passe en mai 2017, autour de la présidentielle française, et que le clone de Marine Le Pen gagne l’élection au second tour.

A propos de l'auteur

laissons lui la parole

J’ai 35 ans. Franco-algérien, je suis en France mais ai vécu durant mon enfance en Algérie dans les années 80. Après des études de lettres, Sciences Po, un passage peu reluisant par une école de commerce que j’ai détestée (l’ESCP), de la philosophie et un autre passage par l’Ehess, j’ai travaillé dans divers domaines avant de commencer à enseigner.

En 2005, j’ai publié mon premier livre, un essai consacré aux inégalités et aux discriminations qui a été publié chez Flammarion (« Discriminez-moi ! Enquête sur nos inégalités »). J’ai ensuite publié de la fiction, un roman (« Cités à comparaître », Stock) et des nouvelles, notamment dans le cadre d’un ouvrage collectif (« Chroniques d’une société annoncée », Stock) co-écrit avec mes camarades du collectif « Qui fait la France » que nous avons créé en 2007 pour promouvoir la littérature dans les quartiers défavorisés et les zones rurales. J’ai commencé à enseigner à Sciences Po en 2005 avant de venir y travailler à plein temps en prenant la direction du master d’Affaires publiques à l’époque où Richard Descoings, qui fut mon directeur lorsque j’y étais étudiant, devint mon patron. J’ai travaillé à Sciences Po pendant 4 années passionnantes avant, en 2010, de reprendre ma liberté pour créer, cette fois, une entreprise ! 

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